« C’est le moment, l'heure de l’Afrique est venue »
Chers chefs d’État et dirigeants africains,
Chers entrepreneurs, investisseurs, chercheurs, intellectuels, diplomates et capitaines d’industrie,
Chères femmes bâtisseuses,
Chère jeunesse panafricaine,
Chers citoyens d’Afrique et de la diaspora,
Nous voici à un moment charnière de notre histoire collective. L’heure de l’Afrique a sonné. Non pas comme un slogan de plus, mais comme une réalité géostratégique incontournable — exigeante, et qui engage.
Notre continent est le réservoir démographique du XXIe siècle, la dernière frontière des marchés mondiaux, la clef des transitions énergétiques, numériques et climatiques, le nœud de recomposition des chaînes de valeur mondiales. Mais il est aussi devenu un champ de bataille géopolitique et un territoire de prédation économique, où se jouent des intérêts qui ne sont pas les nôtres.
Face à cela, que faisons-nous ? Allons-nous continuer à subir l’histoire, ou allons-nous enfin l’écrire ? L’Afrique n’a pas vocation à rester un terrain de jeu pour les puissances étrangères ; elle doit devenir un acteur stratégique, respecté, redouté, souverain.
Pour cela, il nous faut changer de paradigme : désoccidentaliser notre regard, reconstruire nos modèles de pensée, produire notre propre intelligence stratégique, co-construire nos trajectoires de développement, et refuser toute dépendance intellectuelle, financière ou technologique.
C’est pour répondre à cette urgence que naît KANU – The Pan-African Think Tank. KANU est un appel à l’insurrection des consciences ; un espace pour penser l’Afrique par elle-même, pour elle-même et avec elle-même ; un lieu de fertilisation stratégique, de veille, de prospective, de formation d’élites, de réécriture de récits et de diplomatie d’influence. C’est notre outil collectif de souveraineté intellectuelle.
Aucun des défis majeurs de notre époque ne peut être relevé sans une pensée stratégique rigoureuse, ancrée et anticipatrice. Nous devons faire face à :
- la guerre économique globale (brevets, données, technologies),
- les changements climatiques qui reconfigurent agricultures, villes et migrations,
- une transition énergétique qui convoite nos ressources sans nous inclure,
- la cybermenace et la dépendance technologique,
- l’insécurité informationnelle et des narratifs imposés,
- l’inégalité systémique du commerce, de la finance et de la gouvernance mondiale,
- et surtout la préparation de notre jeunesse à porter le flambeau d’une Afrique souveraine, forte, humaine et audacieuse.
J’en appelle solennellement aux chefs d’État : appuyez-vous sur la puissance des idées africaines ; aux capitaines d’industrie : soutenez l’émergence d’une élite stratégique ; aux chercheurs et universitaires : rejoignez KANU pour bâtir des savoirs endogènes ; à la jeunesse : osez penser, imaginer et incarner l’Afrique ; à la diaspora : l’heure du retour stratégique a sonné. À tous ceux qui croient que l’Afrique mérite mieux : KANU est votre maison.
KANU, c’est “Knowledge for Africa’s New Uprising” : une insurrection intellectuelle, une renaissance stratégique, une communauté d’action, un laboratoire de transformation. Nous ne bâtissons pas un think tank de plus : nous bâtissons une plateforme de rupture — une forge de souveraineté.
Rejoignez-nous. Engageons-nous. Écrivons ensemble l’avenir. L’Afrique n’a pas besoin de permission pour exister ; elle a besoin de conscience pour s’élever.